Mon dévouement pour les BLM mustangs

Si vous êtes dans mon entourage depuis plusieurs années déjà, vous avez connu Bear, mon premier cheval sauvage.

Bien qu’on ne retrouve aucun cheval à l’état sauvage au Québec, il en existe encore des milliers aux États-Unis; il s’agit des BLM mustangs.

Pourquoi BLM?

En fait, BLM est l’abréviation de Bureau of Land Management, qui est une organisation gouvernementale ayant pour but de gérer et de protéger les chevaux sauvages (et aussi les ânes) dans dix états différents (avec le U.S. Forest Service).

Grâce à une loi émise en 1971, les mustangs sont considérés comme un symbole vivant de l’histoire de l’Amérique et sont donc protégés, ce qui signifie qu’il est illégal de les abattre (sauf pour des raisons de santé).

Sur papier, c’est merveilleux, mais en pratique, c’est un tout autre défi. Deux composantes viennent compliquer la vie des mustangs.

Maître de sa liberté

Premièrement, les chevaux sauvages aux États-Unis n’ont aucun prédateur naturel.

Puisqu’il s’agit entre-autre de chevaux anciennement utilisés lors de la colonisation du continent et qu’ils n’ont pas évolués au sein de notre écosystème, il n’y pas de prédateurs spécialement désignés pour les mustangs.

Ainsi, ils se reproduisent constamment, sans réelle menace. Ils deviennent de plus en plus nombreux, sans que leur territoire ne prenne d’expansion. Ils doivent alors se battre pour survivre, puisque les ressources naturelles ne sont pas suffisantes pour subvenir aux besoins de tous les individus.

À cela vient s’ajouter la composante de l’urbanisation. Non seulement ils manquent déjà de place, mais leur territoire diminue constamment en raison de la construction de nouvelles infrastructures. Dans certains cas, ils finissent même par envahir les routes, mettant leur vie et celle des humains en danger.

De sauvage à domestiqué

Le BLM et le U.S. Forest Service ont donc comme mission de capturer un nombre suffisant de mustangs pour laisser la chance à ceux qui demeurent sauvages de ne manquer de rien.

Comme ces chevaux sont protégés, ils les logent dans des installations gouvernementales pour veiller à leur bien-être, puis les rendent disponibles à l’adoption pour leur donner la chance d’être domestiqués et de trouver une famille pour la vie.

Ma contribution

En date d’aujourd’hui, il y a plus de 60 000 mustangs dans les installations du gouvernement qui ont le potentiel d’être domestiqués.

Comme mon amie de Ever Crafty Mustangs, je souhaite les aider à avoir une meilleure qualité de vie, ici, au Québec.

Ma contribution ne sera peut-être pas la plus grande, mais tous ensembles, nous pouvons certainement en aider beaucoup!